Chapelle Saint François de Sales
autrefois chapelle de Notre-Dame-la-Blanche, de Sully, de Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux et des Labbe
D'après le chanoine Romelot, cette chapelle, dédiée à la sainte Vierge, avait été décorée "moult magnifiquement" par
Eudes de Sully (futur évêque de Paris) alors souchantre de l'église de Bourges. Il fonda dans cette chapelle trois bénéfices simples ou vicairies en l'honneur de la sainte Vierge, appelés
de Notre-Dame-la-Blanche ou du Blanc-Manteau, dont les souchantres étaient collateurs de plein droit. En 1380, Simon de Rochechouart, souchantre et archidiacre de Châteauroux dans l'église de
Bourges, fit refaire à neuf l'autel de cette chapelle, les boiseries d'enceinte et une grille d'entrée en fer qu'il fit dorer. Un compte de 1534 mentionne le nettoyage des peintures et la
réparation d'un panneau. En 1640, Jean-Jacques Labbe, doyen de la même église, la fit restaurer de nouveau. Il y fonda une messe tous les jours pour sa famille. C'est depuis cette époque qu'elle
avait pris le nom de la chapelle des Labbe. en 1755, un peintre reçoit 1livre 16sols pour avoir travaillé à un tableau de la chapelle des Labbe. La dernière restauration date de 1860. A la clé de
voute est sculptée une tête du Christ, nimbée et coloriée.
Il y a trois vitraux du XIIIe siècle dans cette chapelle. Ces vitraux sont dédiés à des saints proches du Christ : Jean-Baptiste, Jacques le Majeur et son frère Jean (l'évangéliste). Pour plus de détails sur ces vitraux, cliquer sur les liens ci-dessous :
Vitrail de Saint Jean-Baptiste
Les reliques de Saint Ursin
Avant la Révolution, les reliques de Saint Ursin étaient conservées dans la collégiale Saint-Ursin de Bourges et dans la cathédrale de Bourges. Dans ces reliquaires il fut prélevé des ossements à l'époque du Duc Jean de Berry qui furent donnés à l'église de la Chaussée-Saint-Victor (près de Blois) et sous Louis XI d'autres ossements qui furent donnés au chapitre de la cathédrale de Lisieux. Toutes les reliques conservées à Bourges ayant été détruites pendant la Révolution, Mgr Lefèbvre, archevêque de Bourges, demanda à l'évêque de Blois de rétrocéder une relique de Saint Ursin. L'évêque de Blois accepta de remettre au diocèse de Bourges un os du bras de Saint Ursin le 20 novembre 1949. Depuis lors, cette relique est conservée dans la châsse que l'on voit actuellement. Cette châsse a été restaurée et installée le 14 novembre 1993 dans cette chapelle qui est la première absidiole du côté sud du déambulatoire sous l'épiscopat de Mgr Plateau.
Saint François de Sales
François de Sales, né le 21 août 1567 au château de Sales près de Thorens-Glières en Savoie et décédé le 28 décembre 1622 à Lyon, est un prêtre catholique savoyard. Nommé évêque de Genève, il ne put jamais prendre possession de son siège devenu la « Rome des calvinistes », et resta en résidence à Annecy. Proclamé saint et docteur de l'Église, il est liturgiquement commémoré le 24 janvier dans la forme ordinaire du rite romain et le 29 janvier dans la forme extraordinaire.
Issu d’une famille noble, il choisit le chemin de la foi chrétienne en consacrant sa vie à Dieu et renonce à tous ses titres de noblesse. Il devint l'un des théologiens les plus considérés de son temps. Ce grand prédicateur accéda au siège d’évêque de Genève et fonda, avec la baronne Jeanne de Chantal, l’ordre religieux de la Visitation. Il exerça une influence marquante au sein de l'Église catholique et fut très écouté également des détenteurs du pouvoir temporel, notamment les ducs Charles-Emmanuel Ier et Victor-Amédée Ier de Savoie, la régente de Savoie Christine de France et les rois de France Henri IV et Louis XIII.
Homme d’écriture, il laissa une œuvre importante qui témoigne de sa vision de la vie. Depuis 1923, l’Église catholique le considère comme le saint patron des journalistes et des écrivains en raison de son recours à l'imprimerie. Ses publications comptent parmi les tout premiers journaux catholiques au monde.
Source : Wikipédia
Rue du Secrétain (à Bourges) et Les Filles de la Visitation (ou de Ste Marie)
Les filles de la Visitation s’installèrent ici en 1620 ayant acheté le terrain à l’abbaye St Hyppolite. Il semblerait qu’après la révolution, un établissement de bains publics ait pris la place du couvent avant de devenir une école.
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