Inscription Arménienne
Sur le septième pilier, côté nord, à environ 1,90m du sol, se trouve une inscription en arménien qui signifie "Sarkis, serviteur de Dieu". Cette inscription est accompagnée d'une croix.
Croix de Mission
La grande croix située près de l'entrée de l'église basse côté nord avait été plantée à l'origine Place Montaigne en 1817 lors d'une mission organisée en réparation des crimes de la Révolution.
Voici ce qui a été écrit dans le journal du Cher du 3 novembre 1830 : « Grande rumeur au camp des dévotes ; la croix de mission, cette superbe croix qui naguère fut avec tant de pompe plantée par un détachement de ces Jésuites nomades qu’on appelait missionnaires, vient d’être renversée de son piédestal. Depuis longtemps le vœu public s’était manifesté pour la disparition d’un monument qui rappelait l’âge d’or du Jésuitisme et de la Congrégation… Transportée à l’église elle y est devenue de la part des prêtres, l’objet d’un culte de douleur. Placée sous un dais et entourée de cierges allumés, elle a été visitée par un essaim nombreux de vieilles femmes qui sont venues pleurer sur son sort et la baiser avec des pleurs et des lamentations ».
La croix renversée fut transportée dans le chœur de la cathédrale puis transférée en 1842 à son emplacement actuel.
Elle a été dessinée par l'architecte Clouet et exécutée par le serrurier Ligé.
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La Cloche à gauche de la sacristie du Chapitre
Cette cloche sert à indiquer le début de la cérémonie lorsque la procession part de la sacristie du chapitre. Au XIXe siècle, les visiteurs désireux de se rendre à l'église basse, étaient invités à l'actionner pour se faire ouvrir la porte par les gardes Suisses.
1818
Sur le pilier près de la boutique, un repère géodésique gravé par des officiers de l'État-major, daté de 1818. Le nivellement du département du Cher est rapporté ici et matérialisé par la base de ce triangle. Son altitude donnée est ici de 159,36 mètres. L’ingénieur Bourdalouë a réalisé lui aussi ce nivellement à ses frais de 1850 à 1858 (repère Bourdalouë sur la façade 156,347).
Les chapeaux des Cardinaux
Deux chapeaux de cardinaux sont suspendus dans le chœur de la cathédrale. Le plus à l'Est et le plus récent est celui de Mgr Lefèbvre décédé en 1973. Le second, très abimé, est celui de Mgr Boyer décédé en 1896. C'est une coutume dans notre Berry, de rendre hommage à nos grands prélats disparus en suspendant leur chapeau sous les voûtes de leur cathédrale.
Et comme le Berrichon est toujours un peu moqueur, il se dit que lorsqu'un cardinal meure, son âme ne va pas directement au paradis mais au purgatoire, et que ce n'est que lorsque son chapeau tombe dans le chœur que son âme entre au paradis.