Vitrail de St Jean-Baptiste
Ce vitrail est le vitrail central de la chapelle Saint-François-de-Sales. Sur les dix registres, seuls les quatre du haut sont du XIIIe siècle. Les six registres inférieurs ont été entièrement refaits en 1848.
Identification des personnages représentés.
Vitrail. Dimensions de la verrière : 120x 600 cm. État de conservation : restauré par Coffetier et Steinheil en 1856, et par Chigot entre 1947 et 1955.
Les sept premiers registres sont modernes. Ce vitrail est protégé au titre des Monuments Historiques (il a été classé au titre immeuble en 1862, référence : PM18000439). Inscription conservée
in situ. Localisation : déambulatoire, côté sud, deuxième chapelle, baie d’axe. Caractères peints.
Datation : vers 1205-1214 [datation par le support en accord avec l’analyse paléographique] et xixe -
xxe siècles.
Disposition horizontale sur une ligne, à l’exception de l’inscription du premier registre sur deux lignes. Double réglure, sauf pour la dernière inscription. Mélange de capitales et d’onciales (H, N, E). E fermé. Module étroit, trait fin. Belle graphie : pleins et déliés marqués, présence d’empattements. Abréviation de sancta par suspension du S, de la nasale par un tilde à renflement dans Johannes. Ponctuation uniquement dans la première inscription par trois points verticaux.
Le vitrail représente de bas en haut les Prédications de saint Jean Baptiste, le Festin d’Hérode et la Danse de Salomé, le Martyre et la Mort du saint, enfin l’Accueil de son âme par les anges. Au troisième niveau sont illustrés la naissance du prophète et le choix de son nom. La scène de droite représente exactement le passage biblique où Zacharie, frappé de mutisme, confirme sur une tablette en bois le nom de Jean (Ioannes est nomen ejus, Lc I, 63), indiqué par l’ange.
Comme dans la verrière voisine de saint Jacques, les noms ont été peints dans le champ iconographique et sont en contact avec le personnage qu’ils identifient soit par une disposition en césure, soit parce que l’inscription touche le corps ou l’auréole, soit parce qu’un membre vient couper le champ épigraphique (le pied d’Hérode dans la scène du banquet au huitième niveau).
Source : Site Internet "Titulus" - Corpus des inscriptions de la France médiévale
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